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Les Tournois de football

L'histoire des Coupes du Monde et d'Europe de football. Avec les résultats, effectifs et résumés signés par moi-même.

Coupe du Monde 1966 en Angleterre, Groupe A: Uruguay - Mexique

Publié le 15 Novembre 2020 par Ygor Parizel in Uruguay, Mexique, Wembley, Ladislao Mazurkiewicz, Julio César Cortès, Pedro Rocha, Luis Ubina

Match 17

Groupe A

19 juillet 1966

Wembley, Londres (61,000)

 

Uruguay - Mexique 0-0 (Arb: Bertil Lööw, SUE)

 

1 Ladislao Mazurkiewicz (Penarol, 21)

2 Horacio Troche (C) (Cerro, 31)

3 Jorge Manicera (Nacional, 27)

5 Nestor Gonçalves (Penarol, 30)

6 Omar Caetano (Penarol, 27)

7 Julio César Cortés (Penarol, 25)

10 Pedro Rocha (Penarol, 23)

11 Domingo Pérez (Nacional, 30)

15 Luis Ubiña (Rampla Juniors, 26)

18 Milton Viera (Nacional, 20)

9 José Sasia (Defensor Sporting, 32)

Entraîneur Ondino Viera

 

1 Antonio Carbajal (Leon, 37)

2 Arturo Chaires (Atlas Guadalajara, 29)

3 Gustavo Peña (C) (Oro, 23)

6 Isidoro Díaz (Atlas Guadalajara, 26)

8 Aaron Padilla (Pumas, 24)

9 Ernesto Cisneros (Atlas Guadalajara, 25)

14 Gabriel Núñez (Zacatepec, 24)

15 Guillermo Hernández (Atlas, 24)

17 Magdaleno Mercado (Atlas, 22)

19 Salvador Reyes (Atlas Guadalajara, 29)

20 Enrique Borja (Pumas, 20)

Entraîneur: Ignacio Trelles

 

Résumé

Le classement de ce Groupe A après deux journées établit clairement les choses, l'Angleterre et l'Uruguay devraient se qualifier tant ils ont été nettement supérieurs au Mexique et à la France. D'ailleurs, la Celeste ne bouge pas son onze alors que Trelles le coach du Mexique lui fait monter deux joueurs du club Atlas de Guadalajara, a-t-il préparé quelque chose ? Puis le match voit un record, Antonio Carbajal le keep de 37 ans est le premier joueur à apparaître dans au moins un match de 5 Coupes du Monde. Celui-ci commet d'ailleurs une bourde sans conséquences dès sa première touche mais c'est bel et bien le Mexique qui débute sur les chapeaux de roues (et doivent gagner par deux buts d'écarts pour éliminer leur opposant) ce choc des Amériques. Faut dire que les uruguayens ne sont pas du genre à se ruer sur le but adverse. Les joueurs mexicains trouvent tout de suite, des positions de tirs mais les hommes sont rarement esseulés, le marquage est serré pourtant Cisneros sur une passe en profondeur résiste épaule contre épaule à Troche, et shoote au sol mais le piquet repousse celui-ci. Ensuite, c'est Borja démarqué joint par Cisneros qui croque son tir, ce dernier d'une tête piquée frôle aussi le poteau enfin Mercado à 18 mètres manque d'un pouce le cadre. Le Mexique mériterait déjà de mener au score car la Celeste tente sa chance de façon trop mole à la 20e, c'est tout pour eux ! Mazurkiewicz est alors mis en difficulté par les mésententes avec ses arrières sur les centres de Padilla et de Reyes (qui aura aussi un tir sauvé de la lucarne par le keep). Sur un de ceux-ci venant du pied gauche de Padilla, Borja frappe l'extérieur du poteau avec son front la reprise était compliquée. Cela devrait être 2 ou 3 à 0 mais il n'en est rien, l'Uruguay en 45 minutes à concédé plus d'occasions que sur les 2 matchs complets précédents.

Ca recommence de la même façon, pourtant c'est Sasia qui d'une tête plongeante puissante bute avec chance contre les tibias de Carbajal qui était resté coi ! L'homme de la première période Cisneros boîte bas, Padilla lui a changé de côté passant à droite. Sur une rentrée en touche, Borja surprend la sortie du gardien par un petit lob, c'est Troche qui pousse en corner. À la 60e, c'est Hernandez qui se fait mal au même moment Padilla repart à gauche, Reyes ne trouve pas Borja à la 70e dommage car il était démarqué en bonne position. À peu près, à cet instant de la confrontation on se demande si l'Uruguay ne va pas réaliser un hold-up ? Ubina passe près de cela en dribblant Carbajal mais le cuir se déporte de trop et il tente alors de centrer en vain. Les joueurs tricolores sont moins fringants. Reyes d'un tir à ras-de-sol loupe de peu le cadre et le keep n'était pas en mesure de l'avoir, à 15 minutes du terme le temps presse pour El Tri et le public prend parti pour eux, des "olé" surgissent à chaque passe et des huées inondent les possessions uruguayennes. En conclusion, un bon 0-0 mais qui prouve que la rigueur prend parfois le dessus sur le beau jeu. Le Mexique aurait finalement autant mérité d'accéder au deuxième tour que l'Uruguay.

 

Homme du match: Aaron Padilla

Le milieu latéral mexicain a été le plus actif durant ce match, essayant de tous les côtés (il permute plusieurs fois) de trouver la solution en joignant ses avants, il aurait pu terminer le match avec 2 ou 3 assists tant il a fourni des centres précis.

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