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Match 15
Groupe C
16 juillet 1966
Old Trafford, Manchester (26,000)
Bulgarie - Portugal 0-3 (Arb: José Maria Codesal, URU)
Buts: 7' Vutsov (0-1 Csc), 38' Eusebio (0-2), 81' Torres (0-3)
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1 Georgui Naydenov (Sans club, 34)
2 Alexandar Shalamanov (Slavia Sofia, 24)
3 Ivan Vutsov (Levski Sofia, 26)
4 Boris Gaganelov (C) (CSKA Sofia, 24)
5 Dimitar Penev (CSKA Sofia, 21)
6 Dobromir Zhechev (Spartak Sofia, 23)
7 Dinko Dermendzhiev (Botev Plovdiv, 25)
10 Petar Zhekov (Beroe Stara Zagora, 21)
9 Georgui Asparuhov (Levski Sofia, 23)
16 Aleksandar Kostov (Levski Sofia, 28)
13 Dimitar Yakimov (CSKA Sofia, 24)
Entraîneur: Rudolf Vytlačil (TCH)
3 José Pereira (Belenenses, 34)
4 Vicente (Belenenses, 30)
9 Hilário (Sporting Portugal, 27)
10 Mario Coluna (Benfica Lisbonne, 30)
11 Antonio Simões (Benfica Lisbonne, 22)
12 José Augusto (Benfica Lisbonne, 29)
13 Eusébio (Benfica Lisbonne, 24)
16 Jaime Graça (Vitoria Sétubal, 24)
5 Germano (C) (Benfica Lisbonne, 33)
18 José Torres (Benfica Lisbonne, 27)
22 Alberto Festa (FC Porto, 26)
Entraîneur: Otto Glória (BRE)
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Résumé
La Seleçao portugaise malgré leur victoire convaincante face à la Hongrie opère 3 changements dont deux défenseurs Germano par la même récupérant le brassard de capitaine et le gardien, le N°3 Pereira remplaçant Carvalho qui a été catastrophique ! Tandis que les bulgares voient l'arrivée de deux offensifs Zhekov et Kostov dans le onze de départ. Dans les 5 premières minutes, les slaves ont compris que c'était à eux de l'emporter à tout prix, ils attaquent et gagnent des duels. Mais à la 7e sur un débordement de Simoes puis un centre aérien légèrement en retrait que personne n'aurait reçu, Ivan Vutsov d'une tête plongeante envoie le cuir au fond de son propre but ! 0-1 avec cet autogoal ridicule, plus maladroit que malchanceux. Ce but a comme en quelque sorte découragé les bulgares dès lors les lusitaniens prennent l'ascendant même si Yakimov à la 15e frise la lucarne d'un tir des 20 mètres. Les temps de domination s'alternent et ne durent pas. José Torres fait trembler la transversale en reprenant en un-temps un nouveau centre de Simoes puis c'est Eusebio qui sur un coup-franc surpuissant excentré alerte Naydenov, celui-ci doit s'y prendre à deux fois pour capter. Zhekov et Asparuhov inquiètent Pereira qui sort dans les pieds du premier cité avant qu'il ne shoote et Asparuhov d'un sublime enchaînement, coup du sombrero et demi-volée à quelques millimètres de la barre est tout proche d'égaliser. Le deuxième but est inscrit par Eusebio à la 38e, une passe en profondeur suivi d'un tir croisé à raz-de-sol n'est pas suffisamment dévié par le gardien, 0-2.
Deux buts d'avance à la pause, le Portugal ne risque à priori plus rien. Les bulgares par l'entremise de leur avant-centre, Asparuhov font peur aux portugais c'est le ventre de Germano qui empêche le ballon de finir en goal. Vers la 60e, la partie se déroule tranquillement désormais, le Portugal est installé dans les 50 mètres adverses sans faire monter la pression, ils font circuler la balle, les bulgares quant à eux font quelques incursions dans les seize mètres de la Seleçao sans réussir à cadrer le moindre tir. Le match perd de l'intérêt plus on avance, Zhekov à une dernière occase de marquer mais n'en profite pas, Eusebio se procurera encore 3 possibilités avant le coup de sifflet final. Le troisième but provient d'une mésentente entre Gaganelov et son gardien, Hilario sur un long ballon de la moitié de terrain surmonte la défense bulgare, Naydenov reculant vers sa cage est trop court pour recevoir la passe en retrait de Gaganelov, c'est Torres qui le chipe et transforme, 0-3. En conclusion, Le Portugal a 4 points et est quasi qualifié et la Bulgarie avec un zéro pointé est dehors. La sélection portugaise d'un point de vue offensif bénéficie des automatismes du Benfica, les 4 joueurs d'attaque (Simoes-Eusebio-Torres-Augusto) faisant tous partie du grand club lisboète s'avèrent être un fameux atout pour l'équipe nationale.
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Homme du match: Eusebio
Sur la première période, Simoes était le meilleur joueur mais celui-ci a disparu peu-à-peu de la rencontre. C'est alors le Ballon d'or 65, Eusebio qui devient l'homme du match par son activité incessante, sa vitesse de course sur les contre-attaques et ce durant 90 minutes contrairement à ses collègues du Benfica plus inégaux.