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Les Tournois de football

L'histoire des Coupes du Monde et d'Europe de football. Avec les résultats, effectifs et résumés signés par moi-même.

Coupe du Monde 1966 en Angleterre, Groupe D: Italie - Chili

Publié le 6 Novembre 2020 par Ygor Parizel in Italie, Chili, Sandro Mazzola, Gianni Rivera, Giacinto Facchetti, Elias Figueroa

Match 8

Groupe D

13 juillet 1966

Roker Park, Sunderland (30,000)

 

Italie - Chili 2-0 (Arb: Gottfried Dienst, SUI)

Buts: 8' Mazzola (1-0), 88' Barison (2-0)

 

1 Enrico Albertosi (Fiorentina, 26)

3 Paolo Barison (AS Roma, 30)

4 Giacomo Bulgarelli (FC Bologne, 25)

5 Tarcisio Burgnich (Inter Milan, 27)

6 Giacinto Facchetti (Inter Milan, 23)

13 Giovanni Lodetti (AC Milan, 23)

14 Sandro Mazzola (Inter Milan, 23)

17 Marino Perani (FC Bologne, 26)

19 Gianni Rivera (AC Milan, 22)

21 Roberto Rosato (FC Torino, 22)

22 Sandro Salvadore (C) (Juventus Turin, 26)

Entraîneur: Edmondo Fabbri

 

13 Juan Olivares (Santiago Wanderers, 25)

1 Pedro Araya (Universidad de Chile, 24)

4 Humberto Cruz (Colo-Colo, 26)

6 Luis Eyzaguirre (Universidad de Chile, 27)

7 Elias Figueroa (Santiago Wanderers, 19)

8 Alberto Fouilloux (Universidad Catolica, 25)

12 Ruben Marcos (Universidad de Chile, 23)

14 Ignacio Prieto (Universidad Catolica, 22)

17 Leonel Sánchez (C) (Universidad de Chile, 30)

18 Armando Tobar (Universidad Catolica, 28)

21 Hugo Villanueva (Universidad de Chile, 27)

Entraîneur: Luis Álamos

Résumé

En 1962, Le Chili et l'Italie se rencontrent au premier tour dans ce qu'on a appelé par la suite, "La Bataille de Santiago" match honteux dont le Chili sort vainqueur, 2-0. À domicile, le Chili finira troisième de la compétition, la sélection chilienne peut-elle rééditer l'exploit tandis que la Squadra Azzura voit un effectif rajeunit avec énormément de joueurs ayant moins de 10 capes. Une pluie typiquement britannique tombe sur Roker Park pour cette rencontre qui commence fort pour les italiens. Dès les premières minutes, Bulgarelli, le médian portant le N°4 prend les choses à son compte et se procure un belle possibilité. Le milieu de Bologne n'est pas le seul à être en forme, Barison sur le flanc gauche est très mobile. C'est Bulgarelli qui d'une passe en profondeur sur Barison de l'extérieur du pied créé la différence car l'ailier trouve à son tour Sandro Mazzola qui en tacklant quasi au petit-rectangle fait 1-0, à la 8e. Enfin les joueurs du Chili pointent le bout du nez dans les 16 mètres adverse mais uniquement sur coups de pied arrêtés sur le flanc droit. Le N°3 Paolo Barison est décidément en feu car chaque occasion italienne vient systématiquement de chez lui, Mazzola rate de peu le doublé lorsqu'il reprend une passe en retrait du latéral de la Roma dans un but vide mais un défenseur dégage à même la ligne. Les transalpins soufflent un peu et laissent l'initiative aux chiliens sans que ceux-ci ne se rapprochent des 20 derniers mètres, la ligne arrière de la Squadra est bien trop sérieuse pour laisser espérer les opposants. Bulgarelli et Mazzola font frémir à nouveau les supporters chiliens. Avant la mi-temps, on se dit que l'Italie pourrait regretter les nombreuses opportunités qu'elle a loupée, avec ce score de 1-0 les sud-américains sont très bien payés.

Au retour des vestiaires, quatre énormes occasions en à peine deux minutes Mazzola, Bulgarelli et deux fois de la tête par Perani. Cela devrait être 3 voir 4 à 0 ! Entre-temps la pluie s'est calmée, est-ce la raison pour laquelle Juan Olivares le gardien chilien commet une bourde avec cette balle qui passe entre ses jambes et qui s'arrête sur le poteau, ce but aurait été accordé à Gianni Rivera. À l'entame de l'ultime quart d'heure, les italiens semblent se satisfaire de ce résultat étriqué, les joueurs de la Roja sont incapables de revenir, mais sait-on jamais ? Il faut attendre et atteindre la 86e minute pour enfin voir une occasion digne de ce nom pour le Chili mais Albertosi sort avec vivacité dans les pieds de l'avant pour l'empêcher d'égaliser. C'est presque sur la relance que l'Italie fait le break, Paolo Barison est récompensé en recevant un ballon sur la gauche du rectangle, après un contrôle, il enchaîne avec une frappe sèche du pied gauche déviée par le stopper chilien mais qui fini tout de même quasi dans la lucarne du premier poteau, 2-0. En conclusion, malgré l'inexpérience relative des italiens, ils ont largement dominé leur sujet développant un jeu attractif et très collectif. Ceux-ci après avoir vu toutes les nations au moins une fois sont certainement une des plus belles équipes du tournoi tandis que les chiliens quant à eux sont une des plus faibles avec la Suisse.

 

Homme du match: Giacinto Facchetti

Le back gauche évoluant à l'Inter (deuxième au Ballon d'or 65) est le symbole de l'intransigeance de la ligne arrière azzura, tous ont été impassables. 90% des actions sud-américaine passant sur son côté, il a eu énormément de travail et les a stoppé toutes. Puis il y a son excellente entente avec Barison qui a été l'homme le plus dangereux offensivement parlant. Le choix d'un arrière est aussi dû au fait que les attaquants italiens ont galvaudé beaucoup devant le cadre de Olivares.

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