Match 1
/image%2F6132870%2F20201201%2Fob_945821_mex-urs-3.jpg)
Groupe 1
31 mai 1970
Stade Aztèque, Mexico (107,160)
Mexique - Union Soviétique 0-0 (Arb: Kurt Tschencher, ALL)
1 Ignacio Calderón (Chivas Guadalajara, 26)
3 Gustavo Peña (C) (Cruz Azul, 27) J
5 Mario Pérez (Club América, 23)
6 Guillermo Hernández (Club América, 27)
10 Horacio López Salgado (Club América, 21)
13 José Vantolrá (Toluca, 27)
14 Javier Guzmán (Cruz Azul, 25)
15 Hector Pulido (Cruz Azul, 27)
18 Mario Velarde (Pumas, 30) > 67'
19 Javier Valdivia (Chivas Guadalajara, 28)
21 Javier Fragoso (Club América, 28)
Remplaçants
8 Antonio Munguía (Cruz Azul, 27) < 67'
Entraîneur: Raul Cárdenas
2 Anzor Kavazashvili (Spartak Moscou, 29)
5 Vladimir Kaplychnyi (CSKA Moscou, 26)
6 Evgueni Lovchev (Spartak Moscou, 20) J
7 Gennadi Logofet (Spartak Moscou, 28) J
9 Albert Shesternyov (C) (CSKA Moscou, 28)
11 Kakhi Asatiani (Din. Tbilissi, 23) J
14 Vladimir Muntyan (Dyn. Kiev, 23)
15 Viktor Serebryanikov (Dyn. Kiev, 30) > 45'
16 Anatoli Byshovets (Dyn. Kiev, 24)
17 Gennadi Yevryuzhikhin (Dyn. Moscou, 26)
19 Givi Nodia (Din. Tbilissi, 22) J > 66'
Remplaçants
20 Anatoli Puzach (Dyn. Kiev, 28) < 45'
21 Vitali Khmelnytskyi (Dyn. Kiev, 26) < 66'
Entraîneur: Gavril Kachalin
Résumé
/image%2F6132870%2F20201031%2Fob_0b606e_mex-urs-2.jpg)
L'Amérique du nord avec le Mexique accueille pour la première fois la Coupe du Monde FIFA. Et pour ce match d'ouverture le pays-hôte va avoir fort à faire avec la nation quatrième en 1966, l'Union Soviétique. Du côté mexicain, les titulaires se composent principalement de joueurs de Cruz Azul et de Club América alors que chez les soviétiques ce sont les ukrainiens qui prennent de plus en plus d'importance avec l'émergence du nouveau grand club du championnat d'U.R.S.S. le Dynamo Kiev. Match qui démarre sur un assez bon rythme, les deux sélections s'attaquent de bon coeur, Yevryuzhikhin fait valoir sa technique en mouvement sur le flanc gauche en ce début de partie. Pourtant ce sont les mexicains qui tentent leur chance au but en premier, notamment par le proactif Lopez Salgado. Ils sont bien aidés là-dessus par les nombreuses petites fautes soviétiques dans leur 30 mètres procurant des coup-francs faciles à obtenir au Mexique. Malgré les offensives successives pas de véritables occasions de but, jusqu'à ce qu'un milieu d'El Tri trouve d'une jolie passe la tête plongeante de Lopez Salgado mais que Kavazashvili prend finalement facilement entre ses mains. Après une demi-heure, on se demande si les deux équipes vont réussir à se décoincer de la pression inhérente à un match aussi important ? L'arbitre signale un coup-franc indirect étonnant pour le Mexique dans le rectangle soviétique car le gardien a tardé à dégager mais celui-ci ne donne rien d'autre qu'un énième corner sur lequel tout de même Lopez Salgado s'offre une opportunité mais son tir s'envole en évitant le tas de joueurs regroupés. En cette fin de période, ce sont les centraméricains qui prennent la domination du jeu à leurs comptes. C'est par le jeu aérien que les verts tiennent des occasions. Le meneur géorgien Asatiani est le premier joueur recevant un carton jaune en Coupe du Monde, les cartons et les remplacements viennent d'être instaurés. Les arrières russes continuent à faire beaucoup de fautes ce qui provoque une réplique à ce niveau des mexicains, l'arbitre pourraient avertir plusieurs protagonistes mais s'abstient. La prestation des 4e du Mondial 66 est décevante cependant ils restent très solide défensivement parlant.
Au vestiaire, Anatoli Puzach remplace son coéquipier en club Serebryanikov. La tendance semble s'être inversée après les 15 minutes de repos, ce sont les soviétiques qui s'installent dans les 30 mètres mexicains, sur leur flanc droit, plusieurs coup-francs à la limite des 16 mètres sont provoqués donnant aux rouges quelques possibilités dont un tir de Muntyan qui part en tribune et un double essai de Logofet, deux fois repoussés par des défenseurs avant d'atteindre les buts. La preuve de cette nouvelle dominance se situe dans le nombre de fautes commises par les joueurs d'Amérique centrale, notamment Mario Perez qui est en grosse difficulté alors que son équipier Lopez Salgado après s'être éteint, se réveille un peu et montre qu'il se démarque aisément d'un homme, lorsqu'il reçoit un bon ballon à 15 mètres de la cage plein axe mais son contrôle n'est pas idéal. La fatigue commence-t-elle à peser sur les 22 joueurs ? Les conditions à Mexico City (chaleur et altitude) sont peu évidentes or les européens paraissent mieux s'en sortir physiquement. Le N°21 de l'U.R.S.S. monte au jeu à la place de Nodia et Antonio Munguia sort du banc en lieu et place de Velarde. Byshovets au petit-rectangle ne réussi pas à prolonger correctement un coup-franc venant de la gauche, il était seul. Cela sera difficile de trouver un vainqueur à ce choc, l'arbitre quant à lui fait une erreur de jugement de plus, il jaunit Logofet alors que Shesternyov était fautif. Quelques instants plus tard Logofet stoppe volontairement le ballon de la main mais n'est pas puni. Le Mexique fait un dernier forcing sur le camp adverse mais n'arrive pas à se créer une occasion. Guzman aurait pu être exclu pour un tackle dangereux mais obtient la faute pour lui ! Les deux équipes se disent que ce 0-0 n'est pas un si mauvais résultat et s'en contentent comme 4 ans plus tôt, le match d'ouverture se termine sur un marquoir vierge. En conclusion, le score est toutefois logique par rapport aux débats.
/image%2F6132870%2F20201031%2Fob_190177_mex-urs-1.jpg)
Homme du match: Kakhi Asatiani
Comme il faut sortir un joueur en particulier, on peut choisir le médian du Dynamo Tbilissi. Une grosse activité offensive comme défensive, un vrai box-to-box, un des seuls à avoir tenté d'accélérer en vain. Le N°10 du Mexique, Lopez Salgado était l'homme de la première mi-temps mais il s'est complètement évaporé ensuite.