Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Les Tournois de football

L'histoire des Coupes du Monde et d'Europe de football. Avec les résultats, effectifs et résumés signés par moi-même.

Coupe du Monde 1978 en Argentine, Groupe 3: Brésil - Espagne

Publié le 20 Février 2021 par Ygor Parizel in Brésil, Espagne, Toninho Cerezo, Zico, Dirceu, Juanito, Santillana, Leao, Nelinho, Juan Manuel Asensi, Oscar, Edinho

Match 13

Groupe 3

7 Juin 1978

José Maria Pinella, Mar Del Plata (34,771)

 

Brésil - Espagne 0-0 (Arb: Sergio Gonella, ITA)

 

1 Leão (C) (Palmeiras, 28)

2 Toninho (Flamengo, 29)

3 Oscar (Ponte Preta, 23)

4 Amaral (FC Guarani, 23)

5 Toninho Cerezo (Atl. Mineiro, 23)

6 Edinho (Fluminense, 22)

8 Zico (Flamengo, 25) > 83'

9 Reinaldo (Atl. Mineiro, 21)

11 Dirceu (Vasco Da Gama, 25)

13 Nelinho (Cruzeiro Belo Horizonte, 27) > 69'

17 Batista (Internacional, 23)

Remplaçants

18 Gil (Botafogo, 27) < 69'

19 Jorge Mendonça (Palmeiras, 24) < 83'

Entraîneur

Claudio Coutinho

 

13 Miguel Ángel (Real Madrid, 30)

3 Francisco Uria (Sp. Gijon, 28) > 79'

4 Juan Manuel Asensi (C) (FC Barcelone, 28)

5 Migueli (FC Barcelone, 26) > 51'

14 Eugenio Leal (Atl. Madrid, 24) J

11 Julio Cardeñosa (Betis Séville, 28)

17 Marcelino (Atl. Madrid, 22)

8 Juanito (Real Madrid, 23)

10 Santillana (Real Madrid, 25)

16 Antonio Olmo (FC Barcelone, 24)

21 Isidoro San José (Real Madrid, 22)

Remplaçants

6 Antonio Biosca (Betis Séville, 29) < 51'

12 Antonio Guzman (Rayo Vallecano, 24) < 79'

Entraîneur

Ladislao Kubala

 

Résumé

Comme souvent en compétition internationale, lorsque l'Espagne vît un camouflet, il y a énormément de changements (5 pour être précis dont le capitaine Pirri). La Seleçao voit quant à elle, deux mouvements aussi d'abord son capitaine Rivelino (peut-être souffrant ?) et Gil. Les deux nations doivent se refaire, il s'agit déjà d'un choc aux allures de couperet. Après l'échauffement, l'état du terrain est lamentable, des grosses mottes de terre sortent du sol un peu partout. Les espagnols ont du mal à aligner plusieurs passes d'affilée, et pas seulement parce que les auriverdes pressent bien. Au-delà des 5 premières minutes cela va mieux, les transmissions se fluidifient et ce sont eux qui avancent. Les tirs sont ibères mais aucun danger pour Leao. À ce moment, la qualité est basse, 20 minutes parmi les plus médiocres du tournoi et après 25 toujours aucune occasion. Juanito sur l'aile droite centre vers Santillana qui se jette mais ne touche pas suffisamment le cuir, il ne peut l'envoyer vers le cadre. Finalement la plus grosse frayeur vient d'une tête superbe d'Olmo, vers son propre but et qui rebondit sur la barre ! Le Brésil vers la 30e met un léger forcing sans pour autant se créer d'occasion non plus. Nelinho très adroit sur coup de pied arrêté, à 25 mètres frappe une balle à quelques centimètres du poteau; puis il réalise un joli solo sur son côté droit d'où il donne un centre au petit-rectangle mais aucun équipier ne peut gagner un duel face à Migueli (celui-ci reste sonné un moment). Beaucoup d'arrêts de jeu, de mauvaises passes et le terrain ne s'améliore pas et ne facilite pas la circulation, l'alléchante affiche tourne au ridicule ! Dirceu profite presque d'une intervention ratée à l'entrée des 16 mètres mais Marcelino touche le ballon un millième de seconde avant Dirceu.

Rien ne se passe jusqu'à le remplacement de Migueli par Biosca. Reinaldo est enfin trouvé un peu démarqué dans la surface de réparation, le buteur voyant la sortie de Miguel Angel tente une pichenette que le keep dévie. Les dernières 30 minutes sont déjà là, et on ne voit pas comment le match pourrait basculer ? Hormis sur un coup-franc de Nelinho ? Le Brésil est de nouveau mieux que l'Espagne, leur possession de balle s'affirme de minute en minute. Coup-franc décalé à environ 30 mètres que Nelinho envoie en lucarne mais M. Angel la sort. Arrive ensuite sans doute, la plus grande chance de la partie. Santillana devance une sortie aérienne de Leao, Cardenosa est au 2ème ballon et il se retrouve en face-à-face avec Amaral suppléant son portier sur la ligne mais le N°11 espagnol incroyablement ne réussi pas à tromper le défenseur central qui du bout du pied sauve son équipe; Leal récupère frappe en force mais Leao est revenu cette fois et aidé par Amaral ils stoppent l'envoi. Énorme gaspillage et tournant du match ! Guzman monte pour Uria. Les deux équipes sont-elles décidées après le K.O. manqué de ne prendre qu'un point ? La fin est fermée même si l'Espagne se réinstalle dans le camp adverse dans les 5 ultimes minutes, le public est très mécontent du spectacle offert même après une tête trop croisée d'Amaral. En conclusion, Brésil - Espagne ne restera dans les annales du célèbre tournoi FIFA uniquement que par l'insipidité du jeu, et le manque de spectacle. La Roja se met dans de sales draps pour la qualification.

 

Homme du match: Miguel Angel

Dans une rencontre aussi pitoyable, il est ardu de trouver un homme du match. Sauf peut-être celui qui a réussi à être décisif sur quelques rares phases, c'est-à-dire le gardien ibère. Miguel Angel n'a pas eu énormément de choses à faire car le Brésil n'a pas eu des dizaines d'opportunités dans la surface espagnole mais sur les 3 ou 4 réelles, le portier du Real a sorti le grand jeu.

 

Commenter cet article