Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Les Tournois de football

L'histoire des Coupes du Monde et d'Europe de football. Avec les résultats, effectifs et résumés signés par moi-même.

Coupe du Monde 1978 en Argentine, Groupe B: Brésil - Pérou

Publié le 6 Mars 2021 par Ygor Parizel in Brésil, Pérou, Nicolae Rainea, Dirceu, Zico, Toninho Cerezo, Roberto Dinamite, Ramon Quiroga, Hector Chumpitaz, Teofilo Cubillas, Juan Carlos Oblitas, Guillermo La Rosa, César Cueto, Leao, Oscar, Amaral, Doublé

Match 27

Groupe B

14 juin 1978

Estadio Ciudad de Mendoza, Mendoza (31,278)

 

Brésil - Pérou 3-0 (Arb: Nicolae Rainea, ROU)

Buts: 15' Dirceu (1-0), 27' Dirceu (2-0), 72' Zico (3-0 Pen)

 

1 Leão (C) (Palmeiras, 28)

2 Toninho (Flamengo, 29) > 76'

3 Oscar (Ponte Preta, 23)

4 Amaral (FC Guarani, 23)

5 Toninho Cerezo (Atl. Mineiro, 23)

18 Gil (Botafogo, 27) > 70'

19 Jorge Mendonça (Palmeiras, 24)

16 Rodrigues Neto (Botafogo, 28)

11 Dirceu (Vasco Da Gama, 25)

20 Roberto Dinamite (Vasco Da Gama, 24) J

17 Batista (Internacional, 23)

Remplaçants

8 Zico (Flamengo, 25) < 70'

21 Chicão (FC Sao Paulo, 29) < 76'

Entraîneur

Claudio Coutinho

 

21 Ramon Quiroga (Sp. Cristal, 27)

2 Jaime Duarte (Alianza Lima, 23)

3 Rodolfo Manzo (Deportivo Municipal, 28)

4 Hector Chumpitaz (C) (Sp. Cristal, 34)

5 Ruben Toribio Díaz (Sp. Cristal, 26) > 11'

6 José Velásquez (Alianza Lima, 25) J

7 Juan Muñante (Pumas, 29)

8 César Cueto (Alianza Lima, 25)

10 Teofilo Cubillas (Alianza Lima, 29)

11 Juan Carlos Oblitas (Sp. Cristal, 27) > 46'

19 Guillermo La Rosa (Alianza Lima, 25)

Remplaçants

9 Percy Rojas (Sp. Cristal, 28) < 46'

14 José Navarro (Sp. Cristal, 29) < 11'

Entraîneur

Marcos Calderón

 

Résumé

Duel 100% sud-américain pour ce match du Groupe B, le Brésil qui reconduit exactement le même onze que pour leur victoire sur l'Autriche n'est pas forcément favori face à cette sélection péruvienne qui a convaincu lors des trois matchs précédents. Il y a eu un mieux côté auriverde, Coutinho a du être content de ses choix Gil, Mendoça et Roberto tandis que Caldéron une fois de plus ne bouge à rien. Le ballon ne quitte quasi pas la moitié du Pérou dans les 5 minutes d'ouvertures mais la possession n'est pas du tout accaparée par le Brésil, et les tentatives brésiliennes sont faiblardes. Déjà un changement qui se prépare car Navarro accélère son échauffement. Le niveau technique de ce match est relevé, comme prévu. Tir cadré de Dinamite mais facile à capter; puis Dirceu à la 15e s'apprête à botter un coup-franc à plus ou moins 25 mètres du but, il enroule parfaitement son envoi qui nettoie la lucarne, imparable 1-0. La minute suivante Toninho 5 mètres plus loin que Dirceu, lui tend sa frappe sur coup-franc, Quiroga veut attraper mais le cuir lui file entre les mains et termine à côté. Velasquez tire croisé à 19 mètres à ras-de-sol, ça passe à quelques centimètres du montant. Sur une action offensive péruvienne, Munante porte un coup à Oscar; juste après Oblitas déborde à gauche centre à terre au petit-rectangle mais ce même Munante ne réussi pas à marquer en un-temps car Amaral se situait devant la ligne, celui-ci dégage son équipe. Vers la 25e le rythme perd en intensité. Dinamite et Mendoça se trouvent les yeux fermés dans le rectangle mais le face-à-face de ce dernier est annulé pour hors-jeu. Deux minutes plus tard, Dirceu demande le ballon à 23/34 mètres légèrement décalé, il décide de tirer; celui-ci est bondissant Quiroga est trop court et on a l'impression qu'il pouvait mieux faire ? 2-0. Jolie frappe de La Rosa en pleine course à l'entrée des 16 mètres, ça passe non loin de la lunette du but. Les brésiliens Mendoça et Gil manquent aussi la cage; le Pérou a deux possibilités mais aux finitions imprécises par Cubillas et Oblitas (celui-ci boîte depuis plusieurs minutes et sortira à la pause). À la 45e, Mendoça et Dinamite font une ultime frayeur à Quiroga avant que Manzo à l'autre bout du terrain oblige Leao à sortir une frappe de la lucarne. Les événements sont mal engagés pour le Pérou.

Tout de suite grosse occasion lorsque Dinamite, Mendoça et Gil jouent des passes courtes autour du petit-rectangle de Quiroga, Gil est contré et Dinamite est ennuyé par la hauteur du ballon, il l'envoie au-dessus. Il y a une sorte de frustration chez les péruviens qui font encore plus de fautes, à répétitions et certaines méchantes. L'heure de jeu est là et confirme que les andins ne pourront pas revenir, ils se sont éteints sauf sur une action de Rojas (dont on ne sait si c'était un tir ou une passe ?) qui rebondit peu à côté. Un autre tir croisé de La Rosa en pleine course exige un plongeon de Leao qui écarte la trajectoire du but. Jorge Mendoça est brillamment servi dans la surface mais comme souvent, il se précipite et balance nettement au-dessus; puis Roberto Dinamite également en bonne position rate le cadre. Zico remplace Gil quelques secondes avant que Dinamite soit accroché par l'épaule, mais résistant il continue et au fond repique vers l'axe, il est tacklé violemment. Le penalty après discussion entre Dirceu et Zico est parachevé par ce dernier, 3-0. Les péruviens sont mauvais perdants, vilains coups et provocations. Zico en dehors de son but fait une bonne montée au jeu. Dans les 10 dernières minutes, la Seleçao fait tourner et ne se montre menaçante plus que par Dinamite, décentré devant le grand-rectangle, qui cadre mais trop sur le portier qui repousse des poings. Cubillas aura une minuscule, ultime chance aux 6 mètres mais la défense se dégage avant que l'attaquant n'enclenche quoique ce soit. En conclusion, c'est le match le plus accompli de la Seleçao depuis l'ouverture du tournoi, et a tout points de vues, notamment l'entente entre les éléments du secteur offensif qui se révèle enfin. Le Pérou n'a pas supporté le fait d'être mené au score, on a donc découvert les limites du jeu collectif d'attaque de cette sélection.

 

Homme du match: Amaral

Dirceu avec deux buts sur des frappes lointaines et son activité incessante n'est pas l'homme du match car il a été plus discret en seconde période. Amaral en défense centrale est impérial avec sa science du placement, ses interventions défensives judicieuses; il contre des tirs ou intercepte des passes décisives et il maîtrise le jeu aérien.

Commenter cet article