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Les Tournois de football

L'histoire des Coupes du Monde et d'Europe de football. Avec les résultats, effectifs et résumés signés par moi-même.

Match 14

Demi-finales

22 juin 1988

Neckarstadion, Stuttgart (61,606)

 

Union Soviétique - Italie 2-0 (Arb: Alexis Ponnet, BEL)

Buts: 58' Litovchenko (1-0), 62' Protasov (2-0)

 

1 Rinat Dasaev (C) (Sp. Moscou, 30)

2 Vladimir Bessonov (Dyn. Kiev, 30) J > 36'

3 Vagiz Khidiyatullin (Sp. Moscou, 29)

4 Oleg Kuznetsov (Dyn. Kiev, 25) J

8 Gennadi Litovchenko (Dyn. Kiev, 24)

6 Vassili Rats (Dyn. Kiev, 27)

7 Sergueï Aleinikov (Dyn. Minsk, 26)

9 Aleksandr Zavarov (Dyn. Kiev, 27)

10 Oleg Protasov (Dyn. Kiev, 24)

18 Sergueï Gotsmanov (Din. Minsk, 29) J

15 Alexeï Mikhaïlitchenko (Dyn. Kiev, 25)

Remplaçants

5 Anatoli Demyanenko (Dyn. Kiev, 29) < 36'

Sélectionneur Valéri Lobanovski

 

1 Walter Zenga (Inter Milan, 28)

2 Franco Baresi (AC Milan, 28) J

3 Giuseppe Bergomi (C) (Inter Milan, 24)

6 Riccardo Ferri (Inter Milan, 24) J

8 Paolo Maldini (AC Milan, 19) > 65'

9 Carlo Ancelotti (AC Milan, 29)

11 Fernando De Napoli (Naples, 24) J

14 Giuseppe Giannini (AS Roma, 23)

17 Roberto Donadoni (AC Milan, 24)

18 Roberto Mancini (Sampdoria, 23) > 46'

20 Gianluca Vialli (Sampdoria, 23)

Remplaçants

10 Luigi De Agostini (Juventus, 27) < 65'

16 Alessandro Altobelli (Inter Milan, 32) < 46'

Sélectionneur

Azeglio Vicini

Résumé

Le premier pays qualifié pour la Finale est connu depuis la veille avec la victoire des néerlandais sur les locaux. L'Italie et l'U.R.S.S. sont sur un pied d'égalité avant cette demi-finale même si dans le contenu la Squadra a certainement prouvé plus d'audace que son adversaire qui a beaucoup défendu lors des trois matchs de groupe. Azegli ne touche à rien comme depuis le début du tournoi tandis qu'info de taille Belanov n'est pas sur la feuille de match pour blessure, Gotsmanov le remplace. Première minute et Bessonov est déjà réprimandé verbalement par l'arbitre pour une faute agressive puis quelques secondes après au tour de Kuznetsov de prendre une carte jaune, le ton est donné ! Tir cadré d'Aleinikov facilement pris ensuite c'est Protasov qui envoie trop haut rapport à la lucarne. L'U.R.S.S. met la pression et fait le siège des italiens en ce début de match. L'Italie veut repartir calmement mais perd trop vite la balle avant même d'atteindre les 25 ou 30 derniers mètres soviétiques, ils sont sérieusement bousculé physiquement. Le jeu est constamment dans la moitié italienne. Frappe de Vialli à peine entrer dans la surface de demi-volée, sans trop réfléchir il balance bien trop haut alors que c'était une réelle chance de but. Le match tombe à plat, ça ne joue pas avec fluidité et intelligence il y a trop d'arrêts de jeu pour assister à un bon football comme la veille avec les Pays-Bas et l'Allemagne ! Après 30 minutes la possession reste soviétique mais ceux-ci ne sont pas spécialement dangereux. Tir mou de Zavarov puis Bessonov prend la carte que lui avait promis Mr. Ponnet, l'arbitre qui averti également Franco Baresi. Plusieurs tirs soviétiques par Khidiyatullin, Zavarov et Mikhaïlitchenko sont anecdotiques en face Vialli décroise une tête sur un centre de Donadoni, à côté. Lobanovski ne prend pas de risque et sort Bessonov. Faut attendre les 5 dernières minutes pour voir les soviétiques enfin essayer de rentrer dans les 16 mètres transalpin pour avoir une occasion. Carte jaune pour Gotsmanov. La plus belle possibilité à la dernière minute est pour Giannini qui place une tête puissante sur un coup-franc venant de l'aile droite, Dasaev doit s'interposer et la repousser difficilement.

Changement avec Altobelli qui prend le poste d'un Mancini absent. L'Italie est tout de suite plus entreprenante et prend un plus gros pourcentage en terme de possession. Tir non cadré de Litovchenko nettement au-dessus. À l'approche de la 60e l'Union Soviétique se reprend un peu et dérange le nouveau contrôle de la Squadra sur la partie. Tir d'Ancelotti hors-cadre puis de l'autre côté passage en force par l'axe de Litovchenko qui fini par entrer dans le rectangle italien, évite un tackle de Baresi voit son tir du gauche bloqué par un autre défenseur mais Litovchenko à un shoot réflexe de l'extérieur du droit qu'il croise bien dans le but, 1-0. Et le 2-0 tombe sur l'action suivante en contre-attaque sur la gauche Zavarov est poursuivi par deux italiens, le milieu réussi à transmettre entre ces deux-là à Protasov dans l'axe qui plus rapide que deux autres azzuris frappe en un-temps un ballon légèrement piqué surmonte Zenga. Paolo Maldini sort pour De Agostini, juste avant Vialli au petit-rectangle de Dasaev avait cru arriver 1er sur la balle mais le keep du Spartak avait sauté dessus. On voit mal désormais la Squadra revenir au score, vu la configuration de cette seconde mi-temps ? Ferri à 30 mètres sur coup-franc envoie un missile mais pas cadré. Plusieurs ballons sont un peu tendus dans le rectangle soviétique mais à chaque fois dégagé ou détourné. Altobelli sur l'un d'eux tente de trouver une position favorable mais cela fini en coup de pied de but ! Les italiens semblent dépité et ne mettent plus vraiment de convictions dans leurs avancées. Tir de Mikhaïlitchenko croqué de l'entrée du rectangle. 75e minute le 3-0 est plus proche que le 2-1 ! Autre envoi non cadré d'un soviétique loin de la cage puis coup-franc donné par Litovchenko aussi au-dessus. Ce sont les joueurs de Lobanovski qui se montrent offensif avec Aleinikov notamment sur une frappe de l'intérieur du rectangle à côté. Sur une reconversion Vialli loupe le coche à nouveau sur un ballon emmené à gauche, il shoote en un-temps au-dessus alors qu'il pouvait sans doute contrôler ! Le défenseur Ferri arrête fautivement Litovchenko à 20 mètres qui pouvait aller au but, il prend une jaune; sur le coup-franc qui s'en suit le mur dévie sur Zenga le coup de pied de Litovchenko. Après la 85e il y a encore des tentatives d'attaques mais les essais sont médiocres et dans les ultimes secondes Ferri sur coup-franc cadre, Dasaev capte en deux fois. En conclusion, une demi-finale assez lamentable au niveau du football proposé. Une première période plus ou moins dominée par les soviétiques tandis qu'en seconde c'est plutôt les italiens qui ont pris les choses en main mais en se faisant prendre par deux fois sur des reconversions.

 

Homme du match: Gennadi Litovchenko

Difficile à choisir un joueur en particulier dans un tel match ! Mais le médian du Dynamo Kiev, Gennadi Litovchenko est un peu sorti du lot, du marasme. Notamment dans les 45 dernières minutes ou il a su apporter son engagement dans les contres, puis il est celui qui ouvre la marque certes d'une façon pas très académique mais avec sang-froid.

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