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Les Tournois de football

L'histoire des Coupes du Monde et d'Europe de football. Avec les résultats, effectifs et résumés signés par moi-même.

Match 9

Groupe 1

17 juin 1988

Olympiastadion, Munich (63,802)

 

Allemagne de l'ouest - Espagne 2-0 (Arb: Michel Vautrot, FRA)

Buts: 29' Völler (1-0), 51' Völler (2-0)

 

1 Eike Immel (VFB Stuttgart, 27)

6 Uli Borowka (Werder Brême, 26)

3 Andreas Brehme (Bayern Munich, 27)

4 Jürgen Kohler (FC Cologne, 22)

5 Matthias Herget (Bayer Uerdingen, 32) J

7 Pierre Littbarski (FC Cologne, 28) > 62'

8 Lothar Matthäus (C) (Bayern Munich, 27)

9 Rudi Völler (AS Roma, 28)

10 Olaf Thon (Schalke 04, 22) J

20 Wolfgang Rolff (Bayer Leverkusen, 28)

18 Jürgen Klinsmann (VFB Stuttgart, 23) > 83'

Remplacements

13 Wolfram Wuttke (FC Kaiserslautern, 26) < 62'

11 Frank Mill (B. Dortmund, 29) < 83'

Sélectionneur

Franz Beckenbauer

 

1 Andoni Zubizarreta (FC Barcelone, 26)

2 Tomás (Atl. Madrid, 27)

3 José Antonio Camacho (C) (Real Madrid, 33)

4 Genar Andrinua (Ath. Bilbao, 24)

5 Víctor (FC Barcelone, 31)

8 Manuel Sanchís (Real Madrid, 23) J

9 Emilio Butragueño (Real Madrid, 24) > 51'

11 Rafael Gordillo (Real Madrid, 31) J

19 Rafael Martín Vázquez (Real Madrid, 22) J

16 Bakero (Real Sociedad, 25)

20 Míchel (Real Madrid, 25)

Remplaçants

7 Julio Salinas (Atl. Madrid, 25) < 51'

Sélectionneur

Miguel Munoz

 

Résumé

Ce match peut être tendu car l'Allemagne doit finir de se rassurer tandis que l'Espagne battue lors du match précédent face à l'Italie doit aller quérir la victoire car un match nul ne suffirait pas. Le sélectionneur espagnol voit le retour de son capitaine Camacho et titularise Martin Vazquez dans l'entrejeu à la place de Gallego de son côté Beckenbauer ne touche qu'à sa défense avec le forfait de Buchwald, c'est le latéral du Werder, Borowka qui est en place. Dès les premiers instants, on constate que les latéraux jouent sur leurs mauvais pieds (Brehme à droite et Rolff à gauche). L'Espagne démarre ce match en se mettant à la tâche offensivement avec les premiers corners et tirs au but. Pour le moment l'Allemagne n'est pas mis en difficulté par les velléités ibères. Butragueno est déjà soigné en bord de terrain. Les allemands veulent repartir proprement une fois en possession mais n'y arrivent pas. Martin Vazquez sur son côté droit est actif chez les allemands c'est Herget qui est en évidence, le libéro est le joueur touchant le plus le cuir. Jolie dribble à l'entrée de la surface de Martin Vazquez qui s'ouvre une aire de tir, ça part à ras-de-sol et passe près du piquet c'est la 1ère occasion. Une opportunité espagnole qui est une piqûre pour la Mannschaft car dès lors les locaux se mettent enfin à avancer plus franchement et soudain à la 20e cela se débride avec une action ou Völler et Klinsmann sont bloqués dans les 16 mètres espagnols puis sur la contre-attaque, Butragueno déborde et va jusqu'au fond latéralement au petit-rectangle il sollicite en retrait Gordillo qui n'est pas à temps sur la trajectoire. Lancé dans un espace Klinsmann réussi à éviter la sortie kamikaze de Zubizarreta (qui touche le ballon de la main hors du rectangle), mais le keep profite d'une perte de contrôle de l'attaquant allemand pour saisir le ballon; l'arbitre revient à la faute de main et Brehme voit son coup-franc partant bien, dévié par le mur. Partie assez égale. Völler s'échappe vers le but poursuivi par deux adversaires, Tomas semble déséquilibrer Völler dans le rectangle mais l'arbitre ne siffle pas ! À la 26e Bakero a deux semi-occasions en une minute qui donnent chaud à la défense. Action enclenchée par Herget depuis le rond central passe par les pieds de Littbarski puis Klinsmann devant l'arc-de-cercle qui transmet à Völler dans l'axe entre deux défenseurs, le buteur de la Roma trompe Zubizarreta frappe à terre, 1-0. But qui donne de l'allant aux allemands qui mènent maintenant avec notamment un Klinsmann bougeant sur tout le front de l'attaque, et revient aussi participer au travail défensif. Il y a plusieurs centres du flanc droit vers la surface espagnole qui amènent un peu de tension. Envoi du gauche de Tomas à 20 mètres pas cadré. À la 40e la balle change souvent de camp, cela redonne du tempo à cette fin de mi-temps. Grosse possibilité pour la Roja avec Victor sur la droite dans les 16 mètres qui voit le ballon lui aboutir, son centre est précis mais Bakero oublié, juge mal la trajectoire, le basque remise comme il peut vers le poteau opposé et ça passe à côté.

L'Espagne reprend comme elle avait terminé la mi-temps précédente, elle essaie d'entrer dans les zones décisives. Première carte du match pour Thon. Miguel Munoz va faire monter Salinas, c'est un Butragueno diminué qui sort. Changement inutile car quelques secondes plus tard, l'Allemagne double la mise. Sur une reconversion rondement menée, Matthäus entre dans le rectangle mais déporté, il talonne dans la course oblique par rapport à la sienne de Völler, celui-ci en finesse croise 2-0. Toujours Völler qui au second poteau est à la réception d'un centre de Thon mais il ne peut reprendre correctement. La Mannschaft continue, on essaie de joindre plusieurs fois Rudi Völler en pointe. Tir de Martin Vazquez non cadré ensuite centre au sol de ce même joueur vers Salinas qui se jette mais est deuxième sur le ballon. Après un frappe dévié de Völler à 20 mètres c'est le nouveau venu Wuttke qui tente un tir compliqué aux 16 mètres au-dessus après une belle action sur la gauche de Rolff et Klinsmann; Wuttke est monté à la place de Littbarski. Plus de doute l'Allemagne va jouer les demi-finales. Joli enchaînement de volée effectué par Bakero, c'est cadré mais pas assez puissant. Carte jaune pour Herget, dommage ça noircit son terrible match. Deuxième envoi de Wuttke qui rate la cage à nouveau. Plusieurs débordements et centres viennent du flanc droit espagnol, les duels dans la surface sont gagnés par les défenseurs. Rentrée en touche vite jouée par Klinsmann sur une reconversion allemande, Olaf Thon va jusque dans la surface adverse en pleine course il allume au 1er piquet, Zubizarreta doit sortir une parade. Jaune pour Gordillo, Kohler se plaint d'une douleur. Rudi Völler démarqué au petit-rectangle reprend difficilement de la tête, c'est au-dessus; le bon centre venait de Thon en face c'est Michel qui distribue une centre court en retrait vers Victor qui est sans doute accroché par Borowka, il loupe la balle. Carton pour Sanchis et le match est interrompu une grosse minute car deux allemands sont à terre: Matthäus sur le coup-franc suivant ne cadre pas. L'Espagne n'y est plus vraiment dans cette fin de match. Frank Mill remplace Jurgen Klinsmann, très applaudit. Rafael Martin Vazquez derechef tente une frappe depuis les 16 mètres mais la dernière vraie occasion sera pour Thon décalé environ un mètre à l'intérieur du rectangle, son envoi est violent mais Zubizarreta détourne en corner sur lequel le ballon fini par traîner au petit-rectangle sans que personne ne le joue sauf Zubizarreta qui se couche dessus. En conclusion, l'Allemagne n'a jamais été poussé dans les derniers retranchements dans cette partie seulement deux ou trois actions ont mis en difficultés la défense. La Mannschaft a su piquer par deux fois une banderille sur deux reconversions rapides concluent par Völler. La R.F.A. termine en tête du groupe à la meilleure différence de buts devant l'Italie.

 

Homme du match: Matthias Herget

De nombreux allemands ont fait un excellent match comme Klinsmann hyper-actif, Völler redoutable à la finition et enfin Herget. Dans les 20 premières minutes, le libéro a parfaitement joué comme dernier homme, recoupant et interceptant puis ensuite lorsque son équipe a remonté d'un cran il a apporté des passes tranchantes dans la verticalité.

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