Match 6
Groupe 1
14 juin 1988
Waldstadion, Francfort (47,506)
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Italie - Espagne 1-0 (Arb: Erik Fredriksson, SUE)
Buts: 73' Vialli (1-0)
1 Walter Zenga (Inter Milan, 28)
2 Franco Baresi (AC Milan, 28)
3 Giuseppe Bergomi (C) (Inter Milan, 24)
6 Riccardo Ferri (Inter Milan, 24) J
8 Paolo Maldini (AC Milan, 19)
9 Carlo Ancelotti (AC Milan, 29)
11 Fernando De Napoli (Naples, 24)
14 Giuseppe Giannini (AS Roma, 23)
17 Roberto Donadoni (AC Milan, 24)
18 Roberto Mancini (Sampdoria, 23) > 69'
20 Gianluca Vialli (Sampdoria, 23) > 89'
Remplaçants
10 Luigi De Agostini (Juventus, 27) < 89'
16 Alessandro Altobelli (Inter Milan, 32) < 69'
Sélectionneur
Azeglio Vicini
1 Andoni Zubizarreta (FC Barcelone, 26)
2 Tomás (Atl. Madrid, 27)
18 Miquel Soler (Espanyol Barcelone, 23)
4 Genar Andrinua (Ath. Bilbao, 24)
5 Víctor (FC Barcelone, 31)
8 Manuel Sanchís (Real Madrid, 23)
9 Emilio Butragueño (Real Madrid, 24)
11 Rafael Gordillo (C) (Real Madrid, 31)
14 Ricardo Gallego (Real Madrid, 29) > 68'
16 Bakero (Real Sociedad, 25)
20 Míchel (Real Madrid, 25) > 73'
Remplaçants
17 Txiki Begiristain (Real Sociedad, 23) < 73'
19 Rafael Martín Vázquez (Real Madrid, 22) < 68'
Sélectionneur
Miguel Munoz
Résumé
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L'Espagne est en tête de ce groupe après la 1ère journée mais doit palier à l'absence de son capitaine Camacho blessé, sinon la base de l'équipe est bien présente pour affronter l'Italie. Le sélectionneur transalpin aligne quant à lui exactement les mêmes titulaires et va devoir l'emporter pour rester en course vu que la R.F.A. est sortie gagnante dans l'après-midi. Cinq minutes assez partagées ou le ballon est disputé dans l'entrejeu. Subrepticement on voit toutefois poindre une supériorité italienne. Pas d'occasions de buts et aucun tirs pour ce début de partie. Pour le moment la bonne technique individuelle des 22 joueurs contourne le pressing. Premier tir par Vialli, trop décalé sa demi-volée croisée ne peut être cadrée de peu. Mauvaise passe en retrait de Bakero, lance Vialli qui est déporté et ne peut tenter sa chance attention c'était presque une occasion. Le duo d'attaque de la Sampdoria a entamé un travail de sapes sur la défense. L'Espagne essaie quelques sorties. Sur un coup-franc donné vers le point de penalty, ou Andrinua cadre de la tête sans dangers. Le public à la 20e fait savoir qu'il est mécontent du déroulement du match. Roberto Mancini boîte, est bandé en bord de terrain et revient. L'Espagne a rétabli la parité dans cette mi-temps; on a compris très tôt que ces deux équipes auront énormément de mal à se départager, la prudence est de mise des deux côtés. Ca coince vraiment pour entrer dans les surfaces de réparation dans cet Italie - Espagne, quasi impossible seule la Squadra y parvient parfois ! Contact entre Vialli et Victor pourrait valoir une carte à l'avant génois. Michel à son tour est envoyé au sol, Ferri le fait tomber et ramasse une carte. Avec ces arrêts de jeu à répétitions, on ne joue plus du tout ! Corner joué rapidement le long de la ligne de fond, la défense espagnole n'était pas prête, Mancini fait sauter un court centre-tir sauvé sur la ligne par Tomas. Dans ce troisième quart d'heure la Squadra a repris son occupation territoriale. Sanchis pour une intervention par derrière sur Vialli devrait être puni ! Une mi-temps tout simplement indigne d'une compétition internationale.
Opportunité d'emblée pour Mancini, l'attaquant part dans le dos de la ligne arrière dans le rectangle mais Zubizarreta avait anticipé et vient cueillir le cuir. L'Italie semble plus agressive positivement parlant pour aller chercher le but, du coup elle laisse plus d'espaces qu'en 1ère période, plus le choix. Bakero au second poteau, excentré tente une demi-volée trop enlevée sur un long ballon prolongé. Envoi des 18 mètres d'Ancelotti nettement au-dessus puis tir en pleine foulée dans le rectangle de Gordillo, décalé il ne peut cadrer. Les italiens vers l'heure de jeu ont quelques situations dans les 16 mètres adverses ou ils mettent la pression mais la défense espagnole s'en sort à chaque fois. Centre de Bergomi, pile sur la ligne du grand-rectangle dans l'axe Giannini reprend d'une volée acrobatique, joli geste qui file un rien à côté. Coup-franc ou on trouve Michel complètement sur la droite celui-ci remise en une touche au petit-rectangle ou Zenga a une hésitation mais Bakero et Butragueno ne peuvent conclure. Tête plongeante de Mancini sur un centre de la gauche trop sur le keep espagnol qui n'a pas les mains très sûres mais empêche le but; ensuite Vialli joue le penalty et tombe tout seul malgré un bras douteux de Victor sur la poitrine de l'attaquant. Le merengue Vazquez monte à la place de Gallego, une minute plus tard Altobelli supplée Mancini. Remontée de terrain italienne avec Giannini qui dégote dans les 16 mètres Vialli à nouveau excentré, en demi-volée l'avant balance loin de la cage. En face Victor joint Bakero qui démarqué dans la surface enchaîne bien, son tir est trop croisé. Changement pour l'Espagne avec Michel qui sort. But pour l'Italie, Ancelotti dans l'axe donne devant lui à 20 mètres du but adverse, Altobelli intelligemment feinte et laisse passer car il sait que Vialli suivra, celui-ci attrape le cuir et s'échappe vers le but ou il croise à la perfection, 1-0 à la 73e. L'Espagne va devoir changer son fusil d'épaule, en sera-t-elle capable ? L'Italie mène encore après l'ouverture du score. petit numéro technique de Butragueno à l'entrée du rectangle transalpin, sa frappe au sol est croisée hors-cadre; Tir facile à prendre par Zenga partant du pied de Victor. L'Italie ne gère pas spécialement bien dans les dix dernières minutes mais heureusement pour elle la Roja ne peut instaurer une domination. Coup-franc en deux temps à 20 mètres, Martin Vazquez cadre à ras-de-sol mais Zenga est là. En conclusion, l'Espagne a bien trop tablé sur ses acquis, c'est-à-dire la victoire contre le Danemark, miser sur le match nul était risqué. L'Italie sans avoir fait une grande prestation, a tout de même mérité les deux points et se repositionne pour la qualification en demi-finale.
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Homme du match: Gianluca Vialli
L'attaquant de la Sampdoria a bien bougé aux avant-postes, il a multiplié les appels dans les espaces sans résultats jusqu'à son but, sans celui-ci le choix aurait pu se porter sur Paolo Maldini, le jeune latéral gauche libéré de son travail défensif, les espagnols étant invisibles, a démontré une attitude offensivement ambitieuse.