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Match 23
Groupe 4
21 juin 1982
Estadio José Zorrilla, Valladolid (30,043)
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France - Koweït 4-1 (Arb: Miroslav Stupar, URS)
Buts: 31' Genghini (1-0), 43' Platini (2-0), 48' Six (3-0), 75' Al Buloushi (3-1), 89' Bossis (4-1)
22 Jean-Luc Ettori (AS Monaco, 26)
2 Manuel Amoros (AS Monaco, 20) J
4 Maxime Bossis (FC Nantes, 26)
5 Gérard Janvion (AS Saint-Étienne, 28) > 59'
8 Marius Trésor (Girondins de Bordeaux, 32)
10 Michel Platini (C) (AS Saint-Étienne, 26) > 81'
9 Bernard Genghini (Sochaux, 24)
12 Alain Giresse (Girondins de Bordeaux, 29)
17 Bernard Lacombe (Girondins de Bordeaux, 29)
19 Didier Six (VFB Stuttgart, 27)
20 Gérard Soler (Girondins de Bordeaux, 28)
Remplacements
11 René Girard (Girondins de Bordeaux, 28) < 81'
6 Christian López (AS Saint-Étienne, 29) < 59'
Sélectionneur
Michel Hidalgo
1 Ahmed Al Tarabulsi (Kuwaït SC, 35)
2 Naeem Saad (Al Tadamun, 24)
3 Mahboub Juma'a (Al Salmiya, 26)
5 Waleed Al-Jasem (Kuwaït SC, 22) > 78'
6 Saad Al-Houti (C) (Kuwaït SC, 28)
8 Abdullah Al-Buloushi (Al Arabi, 22)
9 Jasem Yaqoub (Al Qadsia, 28)
10 Abdulaziz Al Anberi (Kuwaït SC, 28) J
14 Abdullah Mayouf (Kazama SC, 28)
16 Faisal Al Dakhil (Al Qadsia, 24)
18 Mohammed Karam (Al Arabi, 27) > 46'
Remplacements
17 Hammoud Al-Shemmari (Kazma SC, 21) < 78'
7 Fathi Kameel (Al Tadamun, 27) J < 46'
Sélectionneur
Carlos Alberto Parreira (BRE)
Résumé
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Michel Hidalgo modifie drastiquement ses titulaires avec pas moins de cinq changements. Janvion, Amoros derrière tandis que devant Six, Genghini et Lacombe vont commencer le match contrairement à la défaite contre l'Angleterre mais faut aussi se rappeler que l'équipe de France a parfois payé cher en n'alignant que des milieux à vocation offensive. Carlos Parreira ayant moins de marge de manoeuvre, ne touche à rien et de toute manière pas de raison puisque cette équipe a réussi à prendre un point contre la Tchécoslovaquie. La France prend immédiatement à la gorge le Koweït faisant circuler et mettant de la vitesse dans les courses, pourtant les arabes ne font pas que reculer; par exemple Yaqoub en 6 minutes de jeu aura trois actions dans le rectangle d'Ettori. Didier Six puis Michel Platini reçoivent des ballons en profondeur mais n'en font rien de viable. Un peu avant la 15e, on voit plus d'arrêts de jeu ce qui ne facilite pas les choses pour avoir des vraies occasions du moins jusqu'au but annulé pour hors-jeu de Gérard Soler qui avait été servi par Giresse. Les quelques tentatives françaises sont vraiment pas terribles. La défense koweïtienne avant la 20e prend déjà tout son temps pour donner les coups de pieds arrêtés tandis que les avants Bleus se font piéger bêtement plusieurs fois au hors-jeu, finalement à la limite le Koweït est aussi dangereux que la France ! Al Dakhil sur un contre après tentative de une-deux française par Platini et Soler, frappe trop précipitamment mais met tout de même en difficulté Ettori qui concède un coup de coin. Face-à-face avec le keep pour D. Six mais Al Tarabulsi sort bien dans ses pieds. Genghini a la plus belle opportunité, il pénètre les 16 mètres après un une-deux mais son tir est trop faible; la minute suivante c'est Lacombe qui ne réussi pas à reprendre correctement au petit-rectangle un centre de Soler, ça se précise. La France augmente son forcing enfin sur un coup-franc très long à faire botter à cause du mur koweïtien, Genghini place magnifiquement quasi dans la lucarne, hors-de-portée 1-0. Suite à l'ouverture du score, la France laisse venir et la possession mais Alain Giresse parfaitement servi par Platini ne peut jouer à fond son duel avec le portier adverse, il met maladroitement à côté du but. Les Bleus menant au marquoir pensaient pouvoir compter sur les espaces mais le Koweït même mené ne se découvre pas ! Quelques minutes avant la pause sur un super assist de Giresse, le capitaine français entre dans la surface, Platini marque en toute tranquillité 2-0. On ne voit pas comment la France pourrait être remontée et battue ?
Sur une des premières actions françaises, Didier Six fait 3-0. Il est trouvé en profondeur par Platini, le joueur du VFB contrôle poitrine puis enchaîne brillamment d'une demi-volée en hauteur. Juste après Platini lance Soler qui se précipite un peu car rattrapé, son tir écrasé passe du mauvais côté du poteau. Le Koweït dans cette seconde période continue malgré tout à de temps en temps attaquer, régulièrement des tirs partent même des pieds arabes. Deux fois à quelques seconde d'intervalles c'est Six qui part au but, mais les possibilités ne sont pas extra. Puis sur une reconversion Al Buloushi aura au petit-rectangle la plus belle occasion, son tir sans opposition passe 20 centimètres au-dessus ensuite Al Dakhil a aussi une possibilité de but mais sa volée est dévissée. Plus ou moins à la 60e la partie se déroule paisiblement plus aucun rythme, encore 25 minutes à prester ! Manu Amoros, pourtant auteur d'un bon match prend un jaune idiote pour avoir dégagé un ballon ! Maxime Bossis sur une montée en ligne réalise un une-deux, il se trouve face à Al Tarabulsi venu a sa rencontre, il l'efface et marque mais le but est annulé pour un hors-jeu. Débordement de Giresse, en fond de champ il revient vers l'axe pour effectuer une courte passe sautée mais dégagée devant le but. Coup-franc bien situé à une vingtaine de mètres est joué court, Al Buloushi surprend tout le monde et bat Ettori au premier poteau, 3-1. Deuxième but français annulé, pour hors-jeu il y avait aussi faute sur le keep ! Ensuite Alain Giresse fini une action en allumant et marquant le 4-1, l'action avait eu un temps d'arrêt car outre les défenseurs mais aussi les français avaient cru au hors-jeu (il n'en était rien !). L'arbitre accorde le but mais le staff koweïtien mécontent demande à ses joueurs de venir sur le bord du terrain car le temps d'arrêt marqué par ceux-ci a été causé par un coup de sifflet provenant des gradins; la polémique enfle lorsque le frère de l'émir du Koweït, président de la fédération de football descend de la tribune présidentielle pour menacer le référée soviétique qui après plusieurs minutes de flottements Monsieur Stupar annule le but français, c'est alors Hidalgo qui devient fou et un début de bagarre éclate même entre les joueurs qui s'étaient contenté jusqu'à là d'être simple spectateur de cette affaire ! Le jeu devient houleux pour les dernières minutes, l'arbitre annule un nouveau but mais cette fois pour le Koweït l'action avait vu plusieurs duels de la tête dans la surface et une sortie loupée d'Ettori; sur cette phase Yaqoub se fait soigner longuement au sol. Fathi Kameel s'échappe vers le but français et frappe sur le portier monégasque à bout portant, belle chance. Dans le temps additionnel Soler veut entrer dans le grand-rectangle sans y parvenir cependant le cuir est attrapé par Bossis qui va jusqu'au fond dans les 6 mètres, il élimine un adversaire avant de glisser le ballon entre les jambes du gardien pour le 4-1. En conclusion, en dehors du scandale concernant l'attitude de l'arbitre soviétique et surtout du frère de l'émir, président de la fédération koweïtienne le match a été assez facile pour la France. Les Bleus devront jouer leur qualification face à la Tchécoslovaquie car à priori le Koweït sera probablement battu par l'Angleterre !
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Homme du match: Michel Platini
Plusieurs Bleus ont été plutôt bons comme Giresse, Six ou encore Amoros mais Platini a été à la baguette de cette équipe. En première période, il a beaucoup joué au distributeur, distillant à gauche à droite voir dans l'axe mais plus rarement. Alors qu'en seconde, il a surtout essayé d'accélérer sur les reconversions. Le résultat est un but et un assist.