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Les Tournois de football

L'histoire des Coupes du Monde et d'Europe de football. Avec les résultats, effectifs et résumés signés par moi-même.

Match 13

Groupe 3

21 juin 1994

Soldier Field, Chicago (63,113)

Allemagne – Espagne 1-1 (Arb : Ernesto Filippe Cavani, URU)

Buts : 14' Goikoetxea (0-1), 48' Klinsmann (1-1)

 

1 Bodo Illgner (FC Cologne, 27)

3 Andreas Brehme (FC Kaiserslautern, 33)

4 Jürgen Kohler (Juventus, 28)

7 Andreas Möller (Juventus, 26) > 62'

8 Thomas Häßler (AS Roma, 28)

2 Thomas Strunz (VFB Stuttgart, 26)

10 Lothar Matthäus (C) (Bayern Munich, 33)

14 Thomas Berthold (VFB Stuttart, 29)

16 Matthias Sammer (B. Dortmund, 26)

18 Jürgen Klinsmann (AS Monaco, 29)

20 Stefan Effenberg (Fiorentina, 25) J

Remplaçants

13 Rudi Völler (Ol. Marseille, 34) < 62'

Sélectionneur Berti Vogts

 

1 Andoni Zubizarreta (C) (FC Barcelone, 32)

2 Albert Ferrer (FC Barcelone, 24)

5 Abelardo (Sp. Gijon, 24) J

6 Fernando Hierro (Real Madrid, 26) J

7 Andoni Goikoetxea (FC Barcelone, 28) > 64'

9 Josep Guardiola (FC Barcelone, 23) > 77'

12 Sergi (FC Barcelone, 22)

18 Rafael Alkorta (Real Madrid, 25)

19 Julio Salinas (FC Barcelone, 31) J

15 José L. Caminero (Atl. Madrid, 26)

21 Luis Enrique (Real Madrid, 24)

Remplaçants

4 Francisco J. Camarasa (FC Valence, 26) < 77'

10 José Mari Bakero (FC Barcelone, 31) < 64'

Sélectionneur Javier Clemente

 

Résumé

L'Espagne est en quelque sorte au pied du mur avant ce deuxième match, le nul concédé face à une vaillante Corée du sud met la pression sur la Roja avant d'affronter les tenants du titre. Le basque Clemente change plusieurs éléments Zubizarreta revient entre les perches, Guardiola compense la suspension de Nadal tandis que Caminero vient de placer aux avant-postes. Berti Vogts de son côté ne chipote à quasi rien dans son onze, Strunz est titulaire à la place de Riedle ce qui suppose une modification tactique ; l'Allemagne pourrait éventuellement se contenter d'un nul ayant déjà trois points dans la besace. Les allemands tiennent le ballon, essayant d'avancer, déjà quelques fautes espagnols pour les stopper. Vers la 5e l'Espagne commence à placer des contres. Faute de main idiote de Salinas qui devrait lui valoir une jaune ! Idem pour Strunz qui fait chuter Enrique lors d'une action à gauche. Tir à ras de sol de Caminero, non cadré pas du tout dangereux. Première occasion avec Sergi sur l'aile gauche qui rentre dans la surface, s'incrustant vers l'axe entre quatre allemands juste devant le point de penalty, il shoote au but en position précaire (alors que Caminero arrivait, en étant mieux placé), Illgner doit toutefois détourner. Tir cadré de Guardiola, à nouveau détourné par le portier allemand quelques secondes plus tard autre tentative du milieu barcelonais mais encore sur Illgner. L'Espagne domine le jeu entre la 8e et le but d'ouverture en fait à la 14e ! Goikoetxea reçoit sur l'aile droite une passe de Ferrer, l'ailier veut-il centrer ou cadrer on ne sait pas ? Mais le cuir retombe dans le but par-dessus Illgner surpris 0-1. Reprise de la tête de Klinsmann environ au penalty juste au-dessus. Carte jaune pour Salinas (qui aurait pu déjà en avoir reçu une !). La Mannschaft essaie de réagir mais l'Espagne est bien dans son match. Vingt minutes d'écoulées, on joue majoritairement dans la moitié allemande. Möller est proche d'obtenir un face-à-face avec Zubizarreta mais le portier a été vif dans sa sortie dans les pieds du meneur allemand. Ensuite Goikoetxea à droite dérange la défense heureusement l'ailier ne réussi pas tout ce qu'il entreprend. C'est Strunz qui cherche le penalty, il est vrai qu'il est fauché mais était-ce dans la surface ? Probablement que oui. L'Allemagne semble récupérer la possession avant la demi-heure mais ça défend bien côté ibérique. Au petit-rectangle Effenberg reprend de la tête un coup-franc de la droite, pas cadré. Belle bagarre dans le milieu pour prendre le dessus, plus de pressing et de duels maintenant. Sur l'aile gauche Sergi est en un-contre-un face à Strunz, le latéral espagnol lui fait un petit-pont en entrant dans la surface, son centre en retrait ne trouve personne mais était dangereux. Plusieurs fautes des deux côtés cassent un peu le rythme mais cela repart avec deux, trois actions allemandes amenant le ballon dans le rectangle adverse sans occases. Tentative de lob de plus de trente mètres de Caminero retombant derrière la cage nettement. Carte pour Abelardo, tackle trop appuyé sur Matthäus. Une mi-temps plutôt fermée ou les deux équipes n'ont que trop rarement porté le cuir dans les surfaces opposées du moins en bonne posture, l'Espagne a su se montrer plus convaincante ce qui justifie sa courte avance.

Hässler est un peu sonné sur un contact avec Enrique. Hierro doit être averti sur une faute sur Sammer en plein débordement ; sur le coup-franc tombe l'égalisation de Klinsmann qui reprend pourtant pas très bien ce coup de pied arrêté d'Hässler, sa tête est trop piquée mais surprend Zubizarreta 1-1. Les allemands accaparent la sphère depuis le retour des vestiaires et occupent le camp espagnol. Rudi Völler va retrouver son compère Klinsmann, il monte à la place de Möller. Carte pour Hierro encore une faute sur Sammer alors qu'il aurait déjà du en recevoir une quelques minutes plus tôt. La Mannschaft continue à attaquer. Tête difficile pour Klinsmann cadrée sur un coup de coin, Zubizarreta la prend sous soucis. En face grosse occasion via coup-franc côté gauche donné profond au second piquet par Guardiola, c'est Hierro du plat du pied qui glisse le ballon entre les jambes d'Illgner ou il longe parallèlement la ligne de but sans que personne ne vienne pousser au fond ! Action dans le rectangle espagnole sur laquelle Klinsmann sans élan envoie au-dessus. Bakero remplace le buteur du jour. Entre la 65e et 70e, c'est un bon moment pour la Roja avec plusieurs attaques allant jusqu'à l'intérieur de la surface mais manquant de précision. Au tour d'Effenberg de prendre une jaune. Coup-franc axial à près de 30 mètres enroulé à mi-hauteur par Guardiola qu'Illgner détourne difficilement. Suit une solide opportunité pour Caminero en infiltration avec un équipier dans le rectangle, le joueur à la possibilité de tirer à bout portant en face du gardien allemand mais tape à côté du ballon, ça continue pour lui mais l'angle s'est refermé. Tir croisé dans un angle compliqué de Völler pris facile par Zubizarreta à la 75e. Guardiola sort pour Camarasa. Arrêt de jeu pour Caminero qui ne fait pas semblant. C'est l'Espagne qui pousse dans ce début de dernier quart d'heure avant un autre arrêt pour soigner Kohler. Rapidement on arrive dans les cinq ultimes minutes ou les deux équipes ne sont pas pressés d'aller prendre des risques, la Roja tente un peu plus mais c'est normal. Énorme occase pour Klinsmann partant dans un intervalle recevant une passe tranchante d'Effenberg, l'attaquant de Monaco de l'extérieur place du mauvais côté du poteau alors que Zubizarreta semblait battu. En conclusion, si les deux équipes ont a peu de choses près eu le même nombre de tirs aux buts, les occasions les plus sérieuses ont été pour l'Espagne. Très peu d'occasions notamment dans une 1ère période fermée, d'ailleurs les deux buts inscrits l'ont été sur des gestes involontaire ou maladroit. La Roja peut avoir peut-être plus de regrets d'autant qu'elle avait plus besoin de points que l'Allemagne. Cependant rien de catastrophique avec ce match-nul en sachant que l'Espagne va jouer la Bolivie qui semble largement à sa portée même si on ne connaît pas encore le résultat de Bolivie – Corée du Sud.

 

Homme du match : Sergi Barjuan

Le petit latéral gauche du Barca a été très dynamique sur son couloir. Il a beaucoup pistonné jusqu'à apporter plusieurs fois le danger dans la surface adverse, grâce à sa vitesse dans les petits espaces et sa fine technique il a vraiment tout du latéral défensif moderne car en plus de son allant offensif, son job est fait derrière. D'autres joueurs ont bien prestés comme Enrique et Guardiola ainsi que Klinsmann.

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