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Match 32
Groupe 5
28 juin 1994
Robert F. Kennedy Stadium, Washington (52,535)
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Italie – Mexique 1-1 (Arb : Francisco O. Lamolina, ARG)
Buts : 48' Massaro (1-0), 57' Bernal (1-1)
12 Luca Marchegiani (Lazio Rome, 28)
2 Luigi Apolloni (AC Parme, 27)
3 Antonio Benarrivo (AC Parme, 25)
4 Alessandro Costacurta (AC Milan, 28)
5 Paolo Maldini (C) (AC Milan, 25)
14 Nicola Berti (Inter Milan, 27)
10 Roberto Baggio (Juventus, 27)
11 Demetrio Albertini (AC Milan, 22) J
13 Dino Baggio (Juventus, 22) > 65'
18 Pierluigi Casiraghi (Lazio Rome, 25) > 46'
20 Giuseppe Signori (Lazio Rome, 26)
Remplaçants
16 Roberto Donadoni (AC Milan, 30) < 65'
19 Daniele Massaro (AC Milan, 33) < 46'
Sélectionneur Arrigo Sacchi
1 Jorge Campos (Pumas, 27)
2 Claudio Suárez (Pumas, 25)
3 Juan Ramirez Perales (Pumas, 25)
4 Ignacio Ambriz (C) (Club Nexaca, 29)
6 Marcelino Bernal (Toluca, 32)
7 Carlos Hermosillo (Cruz Azul, 29)
10 Luis García (Atl. Madrid, 25) J > 81'
11 Luis R. Alves (Club América, 27)
14 Joaquin Del Olmo (Veracruz, 25) J
8 Alberto Garcia Aspe (Club Nexaca, 27) J
20 Jorge Rodriguez (Toluca, 26)
Remplaçants
13 Juan Carlos Chavez (CF Atlas, 27) < 81'
Sélectionneur Miguel Mejía Barón
Résumé
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Les sélections d'Italie et du Mexique battues lors de la première journée se sont reprises par la suite en battant les vainqueurs de la manche précédente. Luca Marchegiani remplace Pagliuca entre les perches vu la suspension de celui-ci, Luigi Apolloni est aussi titularisé. Le sélectionneur mexicain confirme ses choix du deuxième match car son équipe avait été plutôt convaincante. La Squadra prend la direction du jeu tout de suite. Or le Mexique répond aussi vite en prenant la possession dans les minutes qui suivent jusqu'à la 6e ou plusieurs pertes de balle provoquent des transitions italiennes. Beau tir instantané de Roberto Baggio des 19/20 mètres mais cinquante centimètres à côté du poteau. Il y a de la verticalité pour casser les lignes du côté des passes des défenseurs italiens. Les mexicains commencent à accumuler les fautes. Du déchet après la 10e beaucoup de turnovers aucune équipe ne peut conserver le cuir plus de trente secondes. Quelques actions dans les deux rectangles mais manquant de clarté. Très compliqué d'installer un jeu de possession pour le moment, bien trop de maladresses et de duels offensifs perdus. Arrêt de jeu après une collision entre Alves et Benarrivo. Après 20 minutes toujours aucune occasion franche ! Frappe nettement à côté de Dino Baggio devant la surface. Depuis deux ou trois minutes on ne joue plus que dans la partie mexicaine. Carton pour Del Olmo. Ensuite action entre Signori et Casiraghi à gauche hors et dans le rectangle, ce dernier centre sur Signori qui tente une bicyclette mais trop au milieu du but sur Campos. De l'autre côté tentative de volée de très loin de Luis Garcia dans la tribune ! L'Italie prend doucement mais surement le dessus en cette fin de période. Dino Baggio envoie un tir au-dessus à la demi-heure. Au tour d'Albertini d'être averti. Un début de troisième quart d'heure débridé. Campos pressé par Casiraghi sur un dégagement lui shoote dedans, sans conséquence. Des actions vers les deux surfaces sans y entrer depuis quelques instants. Garcia Aspe prétend être victime d'un accrochage dans le grand-rectangle adverse mais cela semblait léger, à la limite de la simulation ! C'est le Mexique qui appuie un peu, menant vers la 40e. Ballon lancé sur Hermosillo en pointe dans l'arc-de-cercle, il donne dans la course de Garcia Aspe qui allume sur Marchegiani qui doit sortir le tir de sous sa latte. C'était la plus belle opportunité de but, la pression continue sur le camp transalpin avec deux, trois autres phases. Tir à ras de sol de R. Baggio après une déviation de Casiraghi de la tête, Campos à son piquet met dehors ; suivent deux corners de Signori qui gênent Campos. Grosse occasion italienne pour Berti dans l'axe qui part seul en face-à-face avec Campos évitant de peu le hors-jeu, du bout du pied l'intériste tire à portée du gardien venu à lui. À la 46e but annulé pour le Mexique pour un hors-jeu, c'était Apolloni qui avait sans le vouloir marquer un autobut provoqué par le joueur en situation de hors-jeu.
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Première mi-temps fermée mais qui s'est décantée sur la fin, est-ce que cela va se confirmer en seconde ? C'est le statu quo dans ce groupe. Massaro monte au jeu. Ca se challenge en ce début de période et sur la 1ère possibilité Massaro inscrit le 1-0 ; Albertini depuis la médiane distille un excellent ballon vers l'attaquant milanais dans l'arc-de-cercle ou il réalise un contrôle poitrine orientée vers l'avant enchaîné d'une demi-volée croisée imparable. L'Italie possède alors six points passant en tête du groupe tandis que le Mexique est dernier. Danger sur corner mexicain, un joueur dévie vers le second poteau ou Massaro concède un autre coup de coin. Le Mexique propose d'autres actions dans la surface adverse, la Squadra a reculé de dix ou vingt mètres son bloc-équipe. Bernal mérite une jaune à cause d'une faute sur Massaro. Coup-franc de la gauche de Signori fait frissonner la défense lorsque Massaro termine la phase d'une tête non cadrée. Juste après Dino Baggio en infiltration est envoyé au sol dans la surface de réparation, c'est léger mais il y a penalty ! Or l'arbitre n'est pas d'accord avec ça et sur l'action suivante le Mexique égalise. C'est Bernal à une vingtaine de mètres du but italien qui reçoit une passe en retrait, il évite l'intervention ratée de Signori s'offrant ainsi une ouverture qu'il met à profit pour ajuster Marchegiani d'une frappe rasante précise 1-1. Les deux équipes veulent prendre le jeu à leur compte à ce moment, plusieurs phases arrêtées italiennes ré amènent le danger devant Campos. Jaune pour Garcia pour non respect de la distance sur corner. La tension est montée d'un cran, un but dans l'autre match peut tout changer ici ; l'Italie est 3ème. Alberto Garcia Aspe est averti alors que Donadoni entre au jeu. Roberto Baggio part vers la surface mexicaine mais sa course l'écarte du but, il se paie la sortie de Campos puis tente de centrer au second piquet ou il a vu Massaro ne pouvant pas reprendre correctement de la tête. Autre action dangereuse italienne, ou un défenseur mexicain est au supplice face à R. Baggio qui essaie une frappe compliquée sur Campos ne pouvant capter. La Squadra domine à présent. Beaucoup plus de vitesse d'exécution qu'en 1ère mi-temps côté italien. Envoi puissant des 20 mètres de Massaro juste au-dessus. Les mexicains depuis l'égalisation offensivement ne font plus que balancer des ballons loin devant vers Alves ou Hermosillo ; il reste quinze minutes. Moins d'insistance maintenant des Azzuris d'ailleurs les centraméricains récupèrent une belle part de la possession. Attention pour l'Italie qui paraît sentir la fatigue à la 80e. Arrêt de jeu pour soigner un italien, c'est Maldini qui sort en civière pendant qu'un changement s'effectue pour le Mexique. Paolo Maldini va-t-il rejouer ? Tir désaxé, en déséquilibre même d'Hermosillo sur le keep italien. Moins de cinq minutes et c'est toujours le Mexique qui a la maîtrise mais la Squadra pour les derniers échanges reprend du pourcentage de possession mais surtout remonte son bloc pour occuper la moitié adverse. Daniele Massaro et Roberto Baggio (sur les ailes) redoublent d'activité. Tête cadrée mais pas assez forte de Berti sur un bon centre d'Albertini enfin une ultime tentative au but sur un coup-franc du capitaine mexicain s'envolant nettement par-dessus le cadre, l'arbitre en profite pour le triple coup de sifflet ! En conclusion, Les quatre nations terminent avec 4 points chacune la différence se faisant aux nombres de buts inscrits. Le Mexique avec trois buts marqués pour deux à l'Irlande et l'Italie, se classe première du groupe tandis que la Norvège avec un seul petit goal est éliminée. Ce groupe était finalement celui « de la mort » avec une homogénéité comme rarement vue en phase de poules du Mondial.
Homme du match : Daniele Massaro
Bravo à Arrigo Sacchi d'avoir eu le nez de faire entrer à la pause son ancien attaquant de l'AC Milan, Massaro. D'emblée avec son but d'une grande adresse ce choix est gagnant mais cela ne s'arrête pas à ce goal car Massaro a réellement été important aux avant-postes dans cette seconde période, conservation de balle, appels dans les espaces puis une qualité de frappe même dans des positions peu évidentes. Faut aussi ressortir les matchs d'Albertini (superbe passe décisive), de Dino Baggio et Alves.